Le pont du Diable et les gorges de l’Arc, en Haute-Maurienne

À voir, à faire... au départ du refuge

Saint-Jean-de-Maurienne

Saint-Jean-de-Maurienne

Berceau de la Maison de Savoie,  Saint-Jean-de-Maurienne a été classée parmi « Les 100 Plus Beaux Détours de France » de 2008 à 2022 / Capitale mondiale des cyclogrimpeurs
• 5 monuments inscrits ou classés ;
• 6 musées ;
• 410 km de sentiers de randonnée balisés ;
• 9 cols légendaires ;
• 60 itinéraires cyclos.

Musée et route de l’Opinel, cathédrale Saint-Jean Baptiste, son cloître et sa crypte (accessible en visite guidée par l’Office de tourisme), grand marché du samedi matin place de la cathédrale, rues anciennes… et spectaculaires lacets de Montvernier (parmi les routes les plus vertigineuses des Alpes)

Berceau de la Maison de Savoie, plus vieil évêché de France, Saint-Jean-de-Maurienne, capitale de la vallée à la richesse patrimoniale et historique insoupçonnée, mérite plus qu’un détour. En témoigne son appartenance aux cercles très fermés des « 100 Plus Beaux Détours de France » de 2008 à 2022, et des « Sites et Cités Remarquables ». L’enceinte formée par la place de la cathédrale et ses monuments l’entourant à la manière d’un amphithéâtre est régulièrement citée comme étant le plus bel ensemble religieux des Pays de Savoie, et à raison : la mosaïque de styles qui s’y côtoient harmonieusement, du roman à l’art déco, en passant par le gothique et le baroque, ravit les esthètes comme les amateurs d’architecture.

Parmi les sites à découvrir absolument, idéalement lors d’une visite guidée proposée par l’Office de tourisme, la cathédrale évidemment, connue pour abriter les supposées reliques de Saint-Jean Baptiste et un groupe de stalles en noyer d’une magnificence inégalée. Sa crypte et l’ancienne église Notre-Dame ont la pureté de l’art roman naissant, quand le cloître gothique attenant et son paisible jardin de roses valorise la beauté d’une pierre blanche locale : le gypse. Dominant l’ensemble, le clocher à l’histoire pour le moins tourmentée est certainement le monument le plus attachant de Saint-Jean-de-Maurienne, quand l’ancien palais des Evêques – dont l’opulence surprend sous ces latitudes avec ses fresques intérieures, ses bas-reliefs et autres lustres monumentaux – constitue une copie, en miniature, du célèbre palais Madame de Turin. Également inspirés de l’Italie voisine, les Portiques, rue couverte longeant le palais, avec leurs belles vitrines…

À l’arrière de l’ensemble monumental, c’est une jolie ville d’atmosphère qui se révèle, tout en ruelles pentues et colorées, qu’animent de nombreux commerces, bars et restaurants, et les ateliers-galeries des artistes peintres Inis et Sylvain Baudoin.

Une idée de balade sportive :
La chapelle de Bonne-Nouvelle et la grotte de Sainte-Thècle

Outre son cadre bucolique, le versant dominant la ville de Saint-Jean et Le Refuge Princens se trouve être un ancien haut-lieu de pèlerinage. En témoigne la curieuse chapelle de Bonne-Nouvelle construite à flanc de montagne, dont la silhouette massive interpelle toujours les visiteurs. Ce joli monument auquel les Mauriennais sont très attachés, n’ouvre ses portes que quelques jours par an, à l’occasion de visites guidées et de quelques messes en été. C’est un exemple typique de l’art baroque savoyard, accessible en une vingtaine de minutes à pied depuis les sentiers prenant leur départ au bas du refuge. Une boucle bien signalée permet d’alterner les passages en sous-bois puis à flanc de versant, au-dessus des vignes. Le panorama sur la ville y est intéressant… quand bien même il est recommandé aux plus téméraires de monter jusqu’à la grotte et la croix de Sainte-Thècle, au prix d’une grimpette un peu plus sportive offrant des vues saisissantes sur la vallée, et qui permet de s’approcher de la flore propre à ce versant aride aux airs de causse : amandiers, chênes verts, pins et cyprès.

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Chapelle de Bonne-Nouvelle - Julien Gabriel Perbellini

Les forts de l’Esseillon, Parc National de la Vanoise

Du refuge, tous commerces, bars et restaurants à moins de 10 min à pied.
Nombreux services et équipements de loisirs en ville : piscine, deux plans d’eau (baignade et pêche), parcours accrobranche, skatepark de renommée internationale, via-ferrata, sites de décollage en parapente…

Et à peine plus loin : les célèbres aiguilles d’Arves, les cols de la Route des Grandes Alpes (Galibier et Iseran, mais aussi Madeleine, Glandon, Croix de Fer…), la Haute-Maurienne – Parc National de la Vanoise, et l’Italie voisine.

« La Maurienne a cette chance d’avoir échappé au tourisme de masse. Un pas de côté suffit à s’éloigner des grands axes pour découvrir Saint-Jean, son coeur historique aux airs de « petit Nice », d’attachants villages d’altitude et des paysages sublimes et préservés, empruntant aussi bien au Népal qu’aux hauts plateaux mongols, par endroits… »

Julien-Gabriel, propriétaire du Refuge Princens